Moments où le quartier s’éveille. Des bruits d’abord. Familiers et qui deviennent comme un rituel nécessaire. Les coqs, bien sûr, les premiers. Une moto qui démarre juste avant l’hymne diffusé par les haut-parleurs qui enchaînent les informations et les airs de musique traditionnels. Incitation à sortir pour le jogging quotidien. Enchaînement des rencontres :des hommes déjà attablés devant un café noir, trois femmes –ou quatre parfois- dans leur promenade et leurs bavardages, une moto chargée d’improbables paniers, des groupes d’écoliers (ao dai blanc pour les filles) ,le marchand de pain et la marchande de soupe, un pêcheur, des chiens, une femme balaie devant chez elle, celle-ci déjà active dans le potager, les vieilles adeptes du « taï chi »avec leur radio cassette, un homme –toujours le même- dans son champ de liseron d’eau me fait signe .Ce matin , cours de vietnamien. Puis travail dans l’atelier. Un orage éclate dans l’après-midi. La saison des pluies approche.
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