jeudi 24 décembre 2009
jeudi 10 décembre 2009
Vénus callypige
vendredi 27 novembre 2009
dimanche 22 novembre 2009
Jours de pluie,jours de vent ...
jeudi 12 novembre 2009
mercredi 4 novembre 2009
mardi 3 novembre 2009
lundi 26 octobre 2009
vendredi 23 octobre 2009
LEBADANG
Je suis un homme qui vit du rêve de son paradis perdu.
Toute mon oeuvre d'artiste n'est que le reflet de cet amour à mille facettes. c'est dans mon pays d'enfance que j'ai appris à découvrir et à aimer l'éternelle jeunesse du monde.
Ce que je traduis dans mon langage de plasticien, c'est le cycle éternel de la lumière et de la vie, dans les choses, autour des choses, au dessus des choses, au delà des choses, au delà du graphisme.
LE Ba Dang est né au Vietnam, province de Quang Tri en 1921.En 1939, comme beaucoup de jeunes vietnamiens enrôlés de force par l'état français,Le Ba Dang est venu travailler en France.Plus tard,il a pu faire des études aux beaux-arts de Toulouse.Il a offert une partie de ses oeuvres à la la Fondation LEBADANG de la ville de Hué .
mercredi 7 octobre 2009
Chaque jour une raison d'aimer
lundi 5 octobre 2009
samedi 3 octobre 2009
vendredi 2 octobre 2009
mercredi 9 septembre 2009
Nomade
lundi 17 août 2009
dimanche 16 août 2009
mercredi 12 août 2009
mardi 4 août 2009
Orage
vendredi 31 juillet 2009
Autres latitudes .
vendredi 24 juillet 2009
Il me parlait des herbes ...
mercredi 22 juillet 2009
"Dans le bruit de la mer "
sous la falaise
sur la paroi de granit
ces mains
ouvertes
Bleues
et noires
Du bleu de l'eau
Du noir de la nuit
L'homme est venu seul dans la grotte
face à l'océan
Toutes les mains ont la même taille
il était seul
L'homme seul dans la grotte a regardé
dans le bruit
dans le bruit de la mer
l'immensité des choses
Et il a crié . "
Marguerite DURAS
samedi 18 juillet 2009
Sông THU BON
vendredi 17 juillet 2009
Assis en tailleur
Puis après ...
mardi 14 juillet 2009
samedi 11 juillet 2009
vendredi 10 juillet 2009
Des Cévennes à la chaine Annamite (une autre suite)
Souffle qui traverse
Vide et plein
Souffle qui relie
Le multiple et le un .
Triptyque ( 20x40 )x3 .Encre et pigments,craie sur papier "do"
mardi 7 juillet 2009
Les jours qui passent
Jours de pluie, saison sèche,
Tuiles moussues, murs délavés,
Dans quelle ruelle mon ami s’est-il perdu ?
Les jours qui passent ne nous appartiennent plus.
En nous, ils ont laissé l’empreinte de leur passage.
Epave délavée par les vagues, coquillage ou morceau de bois, échouée sur la plage. Cette pierre baignée d’une douce lumière .Une montagne, un ravin, les rives d’un cours d’eau .Une mare avec des lotus .Une silhouette aperçue furtivement. L’émerveillement d’un coucher de soleil.. Je cherche à saisir ces instants, en fixer l’image .Pour me souvenir.
Le temps est indissociable de l’acte de peindre.
Doublement.
L’instant qui s’écoule au moment même de la création comme une parenthèse dans ce temps plus indéfini où nous évoluons.
Je peints parce qu’en moi se sont stratifiées des émotions dont je n’ai plus le souvenir. Des gestes se sont cristallisés comme autant d’automatismes .Une façon d’être, une manière de ressentir les choses constitutives de ce que je suis.
J’ai peint. Il m’arrive de ne plus me reconnaître tout à fait dans ce que j’ai peint .Ce qui a pu un moment me sembler correspondre à ce que je voulais dire peut me paraître à posteriori fade ou insuffisant .Imparfait .Le doute est aussi inhérent à l’acte de création.Mes peintures, au moment où je les regarde, sont devenues autres .Je ne porte plus sur elles tout à fait le même regard qu’au moment où je les ai peintes. D’où la nécessité de peindre car renoncer équivaudrait à renoncer à la vie.
mercredi 1 juillet 2009
L'ombre et le signe
lundi 29 juin 2009
Du côté d'où c'était ?
samedi 27 juin 2009
Pour peindre
Itinéraires
On fait souvent des rêves insensés de vouloir courir le monde jusqu’au jour où c’est à tout rompre alors on part.
Pour peindre, je m’installe dans la pièce où a été aménagé un autel sur lequel sont placées une photo de mon père et de ma mère.
Une présence est là qui signe en même temps une absence.
Quels chemins ont conduit mes pas en ce lieu ; venu ici me perdre pour mieux m’y retrouver ? Ou simplement, me trouver. Toujours est-il, on rencontre parfois quelqu’un au détour d’un hasard et se passe dans cette rencontre toute une vie.
M’isolant dans ce lieu servant d’atelier, j’y retrouve les bols contenant l’encre ou le brou de noix ; les petites coupelles pour les pigments : terre d’ombre,
bleu céruléum, indigo ou noir de vigne…. Les pinceaux chinois côtoient de fines brindilles de bambou et les calames. Sur la table, je prépare les feuilles de papier « do ».
Ce papier artisanal est encore fabriqué comme autrefois dans un village près de Hanoi à partir des fibres d’un arbre. Le papier façonné à la forme est vendu en feuilles de tailles variables. J’affectionne de travailler dans des formats carrés que je dois donc préparer.
Le pinceau chargé d’encre vient tracer à la surface vierge du papier un premier trait. Le premier trait crée. Il divise l’espace, donne la direction, engendre l’acte et donne naissance à l’image. Entre le plein et la vacuité, s’ouvre un espace infini au regard. Moment où le cœur se serre lorsque ayant avancé la main, on se retire pour être spectateur de cette image jusque là inconnue.
Spectateur de cette image de moi et la donner à voir pour être plus près des autres. Instituer l’autre comme spectateur de cette image qui par là finit d’être de moi.
Et m’étant perdu sur mes pas, me voici étonné de voir une présence dans la trace de cette absence.
Car peindre est un acte d’amour.
Soudain une éclaircie
jeudi 25 juin 2009
Des Cévennes à la chaine Annamite
mercredi 24 juin 2009
Des ombres
mardi 23 juin 2009
Vue sous les bambous
Pas peur du jaune,du rouge ,du bleu
lundi 22 juin 2009
Nostalgie d'une plage
dimanche 21 juin 2009
Souvenir d'un jardin
Comme un cerf-volant
samedi 20 juin 2009
Solstice d'été
L'est où l'été ?
Demain l'été
Trop chaud pour travailler
Couché dans le hamac .
(encre et pigments sur papier "do " , 30 x 50 )
vendredi 19 juin 2009
Au coeur de la vie
Le matin,je tire le rideau sur un coin de ciel gris ou bleuté et je me dis que cette journée va être belle car nous apportant une nouvelle raison d'aimer.Parfois,je me donne l'envie d'aller faire un tour sur la plage ou une plus longue balade dans la campagne voisine,selon mon humeur. Je m'imprègne de l'air,de la lumière qui baigne notre chemin . Au gré du hasard,il y a parfois des rencontres. On n'en sort jamais totalement indifférent.Un échange,un mot,une image,une émtion dont je voudrais garder la trace fugitive,ne pas oublier.
Alors,je peints.
Seul,devant la table où je travaille,mon regard se porte vers ces images saisies,ces émotions gravées en moi.Il m'a toujours semblé que le moyen le plus conforme à ce que je voulais exprimer résidait dans la peinture.Je suis parfois surpris lorsqu'un inconnu regardant une image que j'ai créée y retrouve un reflet de sa propre expérience.Un paysage que lui seul de nous deux connaît et dont il retrouve là un écho.
Des herbes couchées par le vent,un bouquet de bambous près de la mare,un large fleuve sur les rives duquel les hommes cultivent les rizières,un village ...
L'objet de la peinture ne serait-il que là,dans ce moment où je donne à voir une image-miroir,j'y puiserai motif à poursuivre inlassablement cette marche.Une marche au dedans et au dehors de moi,au coeur de la vie.
jeudi 18 juin 2009
A quoi rêvait-elle ?
au cerf-volant sur le toit du village
à quoi rêvait-elle ? "
Devant la feuille blanche
encres et pigments
indigo
terre d'ombre
un bleu céruléum
craie bleue et pierre rouge
à quoi rêvait-il ?
Laisser monter le regard
vers les nuages .
Encre et pigments,craies sur papier "do" ( 60 x 60 )