Je me suis réveillé comme chaque matin
tu étais affairée dans la cuisine odeur du thé vert
la pluie était matinale les nuages lourds de la mousson
la télévision débitait ses nouvelles
rien sur la Somalie les enfants meurent de faim
on s'arrange pour recapitaliser les banques
demain sept milliards d'êtres humains attendront .
jeudi 27 octobre 2011
mardi 18 octobre 2011
Laisser venir .
Il pleut dru. Parfois en gouttes serrées, fines, silencieuses , ininterrompues. Parfois, en gouttes larges, lourdes, chargées d'eau qui s'écrasent bruyamment transformant en un instant la terre en un torrent boueux. Sous le ciel gris laiteux, le miroir étale des rizières inondées n'est habité que par une horde de canards blancs. A l'horizon, tout se confond dans un écran d'indigo. Saison de mousson. Saison des pluies, bienfait du ciel. Attendre, laisser venir des jours de couleur.
dimanche 16 octobre 2011
Debout devant ma fenêtre
encre et pigments, fusain sur "giây do " (papier Vietnam) ; 50 x 70 .
Nuit de vent jour de pluie gris
Debout devant ma fenêtre blues
J'ai mis du rouge un peu de jaune .
Nuit de vent jour de pluie gris
Debout devant ma fenêtre blues
J'ai mis du rouge un peu de jaune .
vendredi 14 octobre 2011
jeudi 13 octobre 2011
Quelque chose qui est presque rien
encre et broux de noix, indigo sur "giây dzo " ( 20 x 30 )
Je dormais. Nuit de pleine lune . Par l'entrebâillement d'un rideau, un pale rayon de lune est venu se poser sur le lit. Je me suis réveillé, je sentais qu'il était presque l'heure à laquelle j'ai l'habitude de me réveiller. Mais je ne bougeais pas. Les coqs ont chanté puis j'ai entendu une moto qu'on démarrait. Des chiens l'ont accompagnée un moment. Le village s'éveillait et les activités quotidiennes reprenaient. Immuablement, à cinq heures, la musique a annoncé les informations diffusées sur les hauts-parleurs. Je savais par expérience ce que je pourrais voir et rencontrer si je décidais de sortir. Mais je ne bougeais pas. Je savais les femmes à vélo avec leurs bidons de "nuoc mam", les paniers de poissons, la marchande de soupe au carrefour et le vieux sur son vélo qui vend le pain, les écoliers en pantalon bleu , les filles fines en "ao dai" blanc. Je savais ces gens. Je ne bougeais pas et je pensais à notre fille qui aujourd'hui a 21 ans.
Je dormais. Nuit de pleine lune . Par l'entrebâillement d'un rideau, un pale rayon de lune est venu se poser sur le lit. Je me suis réveillé, je sentais qu'il était presque l'heure à laquelle j'ai l'habitude de me réveiller. Mais je ne bougeais pas. Les coqs ont chanté puis j'ai entendu une moto qu'on démarrait. Des chiens l'ont accompagnée un moment. Le village s'éveillait et les activités quotidiennes reprenaient. Immuablement, à cinq heures, la musique a annoncé les informations diffusées sur les hauts-parleurs. Je savais par expérience ce que je pourrais voir et rencontrer si je décidais de sortir. Mais je ne bougeais pas. Je savais les femmes à vélo avec leurs bidons de "nuoc mam", les paniers de poissons, la marchande de soupe au carrefour et le vieux sur son vélo qui vend le pain, les écoliers en pantalon bleu , les filles fines en "ao dai" blanc. Je savais ces gens. Je ne bougeais pas et je pensais à notre fille qui aujourd'hui a 21 ans.
jeudi 6 octobre 2011
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